
Meïsõ (méditation en japonais) est née d’une rencontre et d’une histoire d’amour entre une sophrologue, Maïté Breger et un designer, Alexandre Kournwsky.
Pendant ses études de design, lors d’un partenariat, Alexandre est amené à travailler sur les capteurs encéphalogrammes utilisés lors de séances de méditation augmentée. Il lit alors toute une série de publications sur les moyens d’augmenter les effets de la méditation et, parmi les différents outils cités, se trouve le caisson de flottaison. Pour la petite histoire, le caisson de flottaison est né aux Etats-Unis, inventé par John Cunningham Lilly dans les années 50. Ce neuropsychiatre s’était alors demandé ce qu’il se passait au niveau de la conscience lorsque celle-ci n’était troublée par aucun stimulus extérieur. Il a donc créé son premier caisson qui ressemblait davantage à un sarcophage, l’a rempli d’eau à forte concentration saline pour permettre à l’individu de flotter. Cet outil, qui n’avait absolument pas été pensé dans le but de détendre les gens, accueillait les « cobayes » du professeur qui, malgré tout, ressortaient de là, très détendus. Plus tard, le caisson de flottaison deviendra un instrument de relaxation, d’introspection, de méditation.
Alexandre met l’idée du caisson de flottaison dans un coin de sa tête.
Parallèlement Maïté rentre des Etats-Unis où elle vient d’étudier une technique qui se situe entre la sophrologie et l’hypnose, faite de visualisations et de méditations guidées, entre autres.
Quand Alexandre lui parle des caissons de flottaison, elle voit là tout de suite un outil capable de l’aider dans sa démarche de sophrologue et sa recherche de bien-être pour l’autre. Rapidement, ils partent testés le concept, déjà présent à Londres et trouvent ça tellement génial qu’ils décident de l’importer en France.
Plutôt que l’acheter, Alexandre préfère le créer lui-même. Le couple passe un an à réfléchir à la conception du caisson de flottaison, le choix du lieu, leur stratégie et un premier espace nait en mai 2015, rue Saint-Denis dans le 2ème arrondissement de Paris.
Dans cet endroit coupé du monde, très intimiste, et plus particulièrement dans le caisson de flottaison, les gens passent et vivent des expériences très personnelles, parfois très fortes. On flirte souvent avec le sommeil, parfois, comme ce fut mon cas, on se laisse emporter. C’est trop tentant car on est encore mieux que dans le plus confortable des lits. L’importante concentration saline fait qu’on flotte. Tout notre corps est porté. Il n’y a donc aucuns points de pression, aucune position inconfortable, aucun mouvement de retournement, aucune sensation de fourmillement possible. Tous les fluides circulent librement. Les micro-siestes ont de ce fait un effet très régénérant.
J’ai testé le caisson de flottaison
Entrer dans cette bulle chaude et solide m’a plu tout de suite. Lire le reste de cet article »