Le NIA : j’ai testé!

nia-beattitudes  nia-beattitudes

J’avais rencontré Régine Petit sur le salon Zen à Paris et, suite à notre entretien, j’avais visionné quelques vidéos. J’étais très curieuse de tester le NIA. Pas tellement pour la technique en elle-même qui m’apparaissait comme une étrange chorégraphie, loin du modern jazz que j’affectionne depuis l’enfance, mais surtout pour essayer de comprendre ce que ressentaient ces hommes et ces femmes que j’avais vus en vidéos et qui semblaient si béats suite au cours, comme en état de grande relaxation.

Pendant l’interview de Régine, j’ai compris à quel point la respiration était au cœur de sa vie. Elle prend le temps d’inspirer et d’expirer, je veux dire, VRAIMENT inspirer et expirer. Cela ralentit le rythme des mots, apporte un état naturel de relaxation et apaise son interlocuteur (ou l’agace complètement si l’individu est branché sur 10 000 volts). Comme elle le dit très justement : « le souffle est essentiel » et nous l’oublions trop souvent. Moi-même quand je suis stressée, angoissée ou un peu tendue (même pour rien, devant un film, une émission, un événement où règne un peu de tension, un rien de suspens),  j’ai l’habitude de dire : « ça y est, je suis en apnée ».  Alors là, prendre le temps de respirer, surtout entre deux reportages sur Paris, je n’allais pas rater ça.

Début du cours de NIA. Je me regarde dans la glace. Sûrement le réflexe persistant de 7 ans de danse où la coordination et la posture exigent logiquement un miroir.  Ici, pas de chorégraphie à retenir. On exécute les gestes de Régine en même temps qu’elle. On se perd un peu, on se mélange les pédales, on en rigole. J’observe mon reflet  gesticulant et trouve quand même que c’est très moche ce que je suis en train de faire. Je suis trop concentrée sur l’exactitude des mouvements et comprends vite que ce n’est pas l’intérêt de l’exercice. Alors, progressivement, je lâche prise. Peu importe les mouvements parfois disgracieux, je décide de ne plus les voir en cessant presque toute relation avec le miroir. Je prends conscience de ce qui se passe dans mon corps et dans ma tête. Les cris, au début, c’est un peu étrange pour moi (d’autant que je n’ai jamais été adepte du « crier pour se libérer ». Non moi je me trouve ridicule quand je crie, alors je garde, j’étouffe, je tais et parfois je somatise… ) Finalement j’accepte de jouer le jeu et trouve même ça agréable. On est là pour ça, laisser aller nos émotions. Ce n’est ni de la colère, ni de la tristesse qui sortent de moi. Je me rends compte que je souris. Je ne ressens que joie, amour et gratitude. Je jette quelques coups d’œil au reflet de ma bobine et oui, il est bien là, affiché en grand, cet air béat que je voyais sur les gens des vidéos il y a quelques jours.

Je n’ai pas eu le temps de participer à l’exercice de relaxation qui ponctuait certainement agréablement cette séance. Néanmoins, je suis repartie pleine de bonnes énergies, dynamique, apaisée, heureuse et très réchauffée. En effet on bouge vraiment pendant une heure, on est essoufflé, on élimine, on se raffermit. Le NIA, c’est véritablement du sport, ça je vous le jure !

Plus d’infos et d’images avec la Vidéo de Beattitudes

 

Facebooktwitterpinterestlinkedinmail

Laisser un commentaire