Aurathérapie: l'art de réparer les auras pour rééquilibrer notre énergie

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Nelly Ocquidant est magnétiseur aurathérapeute. Ce magnétisme dans les mains, elle l’a depuis toujours mais il lui manquait le mode d’emploi pour s’en servir. Elle a décidé de se former à l’ Aurathérapie et nous parle aujourd’hui de cette méthode surprenante, de ses atouts et de ses bienfaits.

En quoi consiste l’ aurathérapie ?

L’aura est un rayonnement extérieur qui provient de nos corps énergétiques intérieurs, imbriqués dans le corps physique, à la manière des poupées gigognes. De la même façon qu’il y a plusieurs corps énergétiques (corps éthérique, émotionnel, mental…), il y a plusieurs auras. Suite à différentes difficultés d’ordre physique, psychologique, émotionnel, les auras peuvent se déplacer, se déchirer, se perforer, ce qui provoque une grande perte d’énergie et, potentiellement, au bout d’un certain temps, un mal-être, des malaises, des douleurs aussi bien physiques que psychiques.

Pour quelles raisons peut-on avoir recours à l’ aurathérapie ?

Dés que l’on ressent une forme de mal-être, que l’on se sent un peu perdu et qu’on ne sait plus très bien dans quelle direction aller, que ce soit au niveau sentimental ou professionnel. Ce peut être aussi, tout simplement, pour une douleur inexpliquée qui n’a pas véritablement de cause médicale mais qui persiste. Des insomnies. L’ aurathérapie pourra aider la personne si son problème est lié à des mémoires, des fuites d’énergies, des auras malmenées. On peut également venir sans qu’il y ait un problème particulier, juste pour faire un rééquilibrage énergétique. La prévention existe aussi en aurathérapie. Tout le monde est concerné car on a tous des choses à nettoyer.

Quels sont les atouts et les bienfaits de cette méthode ?

L’ aurathérapie permet de travailler sur toute la mémoire personnelle. Elle « répare » les auras et elle rééquilibre le courant énergétique à l’intérieur du corps physique et à l’intérieur des différents corps subtils. Elle peut être utilisée à tous les stades de l’existence, de la vie fœtale jusqu’à la fin de vie. Il n’y a aucune contre-indication. Cette méthode donne à l’individu le moyen immédiat de retrouver tout son potentiel. Elle est aussi très utile pour augmenter l’efficacité d’autres traitements. C’est un amplificateur et un accélérateur de guérison. Si l’on vient avec une douleur et que celle-ci persiste au bout de quelques jours, il faut chercher une autre source au problème. Il peut y avoir une mémoire, une perte d’énergie mais, parfois, il n’y a pas que ça. Ce peut être mécanique. Le meilleur ami de l’aurathérapeute est l’ostéopathe. Nous sommes souvent complémentaires. Depuis quelques mois, je propose aussi des séances à 4 mains avec la complicité de Marie-Cécile Nicolet, somatothérapeute, qui pratique le gestal massage pendant que je nettoie, répare et remets en place les auras.

Faut-il un don pour exercer cette activité ?

Non, tout le monde est pourvu de magnétisme. Il faut juste avoir une grande sensibilité à cela et pratiquer. Ensuite, le protocole s’apprend. J’ai été formée par Christine et Michel Soenser, qui ont déposé la méthode d’ aurathérapie® il y a plusieurs années et qui sont les seuls aptes à pouvoir l’enseigner. Il faut aussi savoir écouter son intuition. Je n’ai pas de don de clairvoyance, je ressens les choses.

Comment et pourquoi êtes-vous devenue aurathérapeute ?

Enfant, comme j’avais beaucoup d’écart avec mes deux frères, j’ai été élevée pendant longtemps comme une fille unique. Mes parents travaillaient beaucoup, j’étais un peu livrée à moi-même. Je m’amusais très souvent seule dans un grand parc, même si je me souviens m’être souvent dit que je n’étais pas seule. Je jouais dans les arbres, les hautes herbes, avec les insectes, les souris etc. Je pense que c’est à ce moment là que j’ai développé une grande sensibilité. A l’adolescence, on vous fait vite comprendre qu’il faut entrer dans le moule et oublier toutes ses bizarreries. On a tellement peur de la différence qu’on s’exécute. Une fois adulte, j’ai rencontré un sourcier qui m’a dit que j’avais la faculté de trouver de l’eau et j’y suis parvenue en effet. Je me suis rendue compte que j’avais effectivement une certaine sensibilité. Je me suis mise à aider des amis qui avaient des douleurs, j’ai fait de la digipuncture, des massages etc. mais je me suis vite laissé envahir. Trop de monde passait à la maison. Je leur faisais du bien mais je risquais peut-être de me faire du mal à moi. J’ai eu peur, alors j’ai tout arrêté. Cependant, il y avait toujours cette envie de faire une formation. Sur Internet, il y avait un peu de tout. Je craignais de mal choisir, d’aller vers des gens de pouvoir alors que je recherchais plutôt des gens tournés vers l’amour et le partage. Marie-Cécile m’a proposé de suivre avec elle la formation d’aurathérapie à Montpellier. Ca a été une révélation. Christine et Michel Soenser sont gentils, d’une grande générosité. Je me suis sentie bien et surtout je me suis rendue compte que j’avais les outils mais pas le mode d’emploi. C’est eux qui me l’ont donné. Ensuite, on s’exerce avec des proches. Puis, petit à petit, on prend confiance en soi.